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Chiffrement de données génétiques

Avec l'avancée des technologies de séquençage ADN, la quantité de données génomiques a grandement augmenté et les études génomiques avec. Ces dernières, qui cherchent les corrélations entre les variants présents dans l'ADN et les caractéristiques d'une personne, manipulent des données hautement confidentielles, représentant des milliers de volontaires qui exposent leur vie privée à travers leur ADN.

La cryptographie homomorphique, dont les fondements sont posés en 1978, est une forme de chiffrement qui permet d'effectuer des calculs sur des données chiffrées, sans avoir recours au déchiffrement. La cryptographie homomorphique est un domaine d'étude prometteur qui adresse ce problème de confidentialité, protégeant les patients tout en gardant la possibilité d'effectuer les recherches sur le génome.

Cependant, la cryptographie homomorphique est un domaine encore récent. C'est en 2009 qu'une première construction cryptographique homomorphique est décrite mais, malgré les progrès faits depuis, ce chiffrement demande encore des calculs lourds, dont le temps d'exécution et la consommation de mémoire vive sont bien trop élevés pour des applications pratiques.

Ce travaille montre, à travers plusieurs exemples de code, ce qu'implique l'utilisation de cette nouvelle forme de chiffrement. À travers des algorithmes basiques, les coûts en temps d'exécution et en stockage ainsi que la complexité d'implémentation sont présentés afin de montrer la difficulté de prise en main du chiffrement homomorphique.

Au final, la cryptographie homomorphique est un sujet de recherche très actif et en plein développement. Il faudra encore attendre de nouvelles publications améliorant les constructions existantes ou proposant de nouvelles constructions, avant de pouvoir exploiter la cryptographie homomorphique dans des cas réels.